vendredi 12 décembre 2014

Un coup de pouce qui n’a certainement pas déplu à tout le monde.

 

En 2013, une personne de San Francisco avait décoré son drone avec de feuilles de gui et des guirlandes. Il a fait voler la machine au-dessus de gens dans un parc pour que ceux-ci s’embrassent, comme le veut la tradition.

Cette fois-ci, l’idée est reprise par la chaîne de restauration TGI Fridays au Royaume-Uni, qui a décidé de faire voler son « drone-feuille-de-gui » à l’intérieur du restaurant de TGI Fridays à Manchester Royal Exchange.

Rachel Waller, qui est responsable marketing au sein de la chaîne, aurait par ailleurs expliqué :
« Tout le monde aime passer de bonnes fêtes de Noël, mais nous savons tous que les choses peuvent être étranges jusqu’au moment où quelqu’un brise la glace. Nous voulions voir comment on pouvait rendre les rencontres de Noël plus divertissantes dans nos restaurants, et offrir aux clients l’encouragement dont ils ont besoin pour franchir le pas… ».

Cette idée n’est pas uniquement utilisée pour animer les fêtes de fin d’année mais elle permet d’avoir une image positive sur les drones.  



Source : http://www.smartdrones.fr/restaurant-fait-voler-drone-feuilles-gui-au-dessus-ses-clients/003577
A l’origine, un drone est un petit avion télécommandé, utilisé pour des tâches diverses comme des missions de reconnaissance tactique à haute altitude, la surveillance des champs de bataille (Cf. le Larousse). Aujourd’hui, le drone se démocratise en utilisant ce terme pour les petits quadricoptères (voire les multicoptères) radiocommandés ou connectés aux smartphones, et vendus au grand public.

Présentation

X-Drone G-Shock

Ce quadricoptère possède, comme son nom l’indique, quatre hélices d’un diamètre de 14.5cm protégées par un cerclage fin en plastique souple inamovible. Sa taille moyenne de 33cm X 33cm est un bon compromis entre le mini-hélico et le gros drone Parrot. L’appareil est plat et vraiment léger. Le cerclage est doté de pieds en plastique permettant de surélever l’appareil pendant le décollage ou au moment de l’atterrissage. Le module est très petit (6cm X 1.5cm) et centralise le moteur, la batterie, la caméra et la carte mémoire.

Apprendre à maitriser son drone

La stabilisation n’est pas intuitive, de ce fait, il faut apprendre à manier la télécommande pour espérer maintenir le drone en vol et le faire se déplacer sans encombre. Il s’agit donc d’un véritable modèle réduit qu’il va falloir piloter, contrairement à certains hélicoptères et drones, vendus dans le commerce, et dont la manipulation se fait entièrement sur smartphone. Dans le cas de ces derniers, la stabilisation se fait grâce au logiciel embarqué qui gère les commandes de base, ne vous laissant que le loisir de le faire se déplacer dans le sens souhaité. Avec ce drone, aucune application ne va piloter à votre place !

Test X-Drone G-Shock de Toy Lab

Résultat ? A l’intérieur, le maniement est assez difficile si on ne maitrise pas les commandes car il se déplace vite dans la pièce et cogne rapidement les murs, le plafond, les meubles… A l’extérieur, le contrôle n’est pas forcément plus simple mais on a toutefois l’avantage de l’espace qui permet de rattraper les erreurs de manipulations. Au bout de 8 minutes, peut-être un peu plus si la caméra n’est pas en fonctionnement, on sent que le quadricoptère commence à montrer des signes de faiblesse : les commandes répondent difficilement, les décollages et les montées en altitudes deviennent pénibles, jusqu’à ce que le drone refuse tout bonnement de décoller. Il faut donc compter environ une heure de charge pour 8 minutes de vol.

Verdict

Vous l’aurez compris, le X-drone n’est pas vraiment un jouet puisqu’il requiert une manipulation subtile et un véritable apprentissage sur la manière de le piloter. Préparez-vous à de majestueux gadins, des décollages ratés, des loopings crashés, bref, si vous pensiez maitriser la bête dès la première utilisation, permettez-moi d’en sourire. Mais ne vous y trompez pas, avec un peu de patience, le pilotage de ce drone reste à la portée de tous. En le maitrisant, le drone finit par se déplacer avec une grâce étonnante, s’élevant dans les airs avec une aisance incroyable, comme si les hélices n’avaient quasiment pas à forcer pour le hisser.

Conclusion

(+) Taille moyenne, idéale pour l’extérieur comme pour l’intérieur. Le pilotage est entièrement manuel.

(+)Toutes les pièces, que ce soit le cerclage, la batterie ou encore les hélices, sont vendues au détail si besoin et chaque pièce se change facilement en cas d’accident.

(-) Le carénage ne se détache pas. Il manquerait un interrupteur pour la mise sous tension et l'autonomie est encore un peu faible.




jeudi 11 décembre 2014

Eric Guyomard et son drone

 

Le 19 octobre 2014, un drone valaisan a volé et filmé pendant dix minutes à 6500 m d’altitude au-dessus du pic Mera, au Népal, dans la chaîne de l’Himalaya.

 

Un drone développé à Savièse a volé à 6'500 mètres d'altitude au Népal. Ce vol faisait partie d’un test en vue du tournage d’un documentaire du réalisateur suisse Nicolas Bossard. L’engin volant, un prototype, a été conçu par le pilote professionnel de drone Eric Guyomard. Si ce vol n’a pas été homologué, selon Nicolas Bossard, il constituerait bel et bien un record du monde. «A ma connaissance, jusqu’ici le record était détenu depuis deux ans par un drone ayant volé à 6'000 mètres au Pakistan.»

«Ma satisfaction était totale lorsque Nicolas a réussi ce vol. Cela validait mes calculs et mon travail. C’est une belle carte de visite pour une entreprise valaisanne.» Installé à Savièse, Eric Guyomard, Vaudois d’origine, est en train de se faire un nom au niveau international dans le milieu de la photographie aérienne.

Son entreprise, Drone-Solutions, est une société de prises de vues aériennes et de films réalisés à partir de drones.


Bientôt sur la RTS et sur Arte
Réalisateur de films, installé à Caux avec sa société MS Prod, Nicolas Bossard doit tourner prochainement un documentaire sur la route de la soie en Chine et au Kirghizistan pour la RTS et Arte.


 

mercredi 10 décembre 2014



Au moins douze survols de centrales nucléaires en un peu plus de quinze jours et plusieurs survols de sites du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) ces dernières semaines, autant de visites qui reposent la question de la sûreté des sites nucléaires français. Elles ont donné lieu à des dépôts de plainte de la part d'EDF mais aussi du CEA et à des signalements précis aux pouvoirs publics ainsi qu'à l'Autorité de sûreté nucléaire. Une enquête judiciaire est en cours. Les intrusions ont été effectuées de nuit ou très tôt le matin, entre le 5 et le 20 octobre dernier, dans des régions très éloignées. Ainsi, le 19 octobre, des survols ont été notifiés dans l'Ain, dans le Nord, dans l'Aube et dans les Ardennes (voir la carte ci-dessous). Un survol pourtant interdit dans un périmètre de 5 kilomètres et de 1 000 mètres d'altitude au-dessus du site.


Ce jeudi 31 octobre, on apprenait deux nouveaux survols auprès de la gendarmerie et d'EDF. Les centrales nucléaires de Penly (Seine-Maritime) et de Golfech (Tarn-et-Garonne) ont, elles, été survolées jeudi soir par des drones, a-t-on appris vendredi auprès de la gendarmerie et d'EDF, confirmant une information d'i-Télé. Le survol a été détecté par les gendarmes chargés de la protection des centrales et par des employés». Comme dans les cas précédents, la société EDF entend porter plainte, a-t-elle affirmé.
Sur ces deux derniers survols, les enquêteurs hier ne manquaient pas de s'interroger sur un éventuel mimétisme. avec les survols précédents. Un peu, disaient-il à l'image du phénomène de clowns qui agressent les passants. «On ne parlait de rien, le phénomène n'existait que dans le Nord, les medias s'en sont emparés, il y a désormais des clowns partout dans l'Hexagone». Certes. Sauf que la manipulation d'un drône au dessus d'une centrale est peut-être moins aisée que l'achat d'un costume de clown pour faire le malin dans les rues de sa commune..
Chacune des 19 centrales EDF bénéficie d'une équipe de protection composée d'un agent EDF et d'employés d'entreprises de sécurité. Après 2007 et l'intrusion de Greenpeace dans la centrale de Dampierre (Loiret), l'État avait créé les pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG), chargés de la surveillance des centrales nucléaires. Tous les sites EDF disposent désormais de ces unités. Le CEA et Areva ont leurs propres forces spéciales de sécurité (FLS). «Sauf que cet été, quand nous avons pénétré sur le site du Tricastin, les PSPG n'étaient pas là car ils étaient intervenus en renfort sur le Tour de France. Quand il y a un gros événement autour d'une centrale, les gendarmes sont appelés ailleurs», affirme Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire de Greenpeace.

Source :  http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/10/30/01016-20141030ARTFIG00356-survol-suspect-de-centrales-nucleaires-par-des-drones.php

Dans une lettre envoyée à l'autorité en charge des espaces aériens américains, Amazon menace de délocaliser ses recherches sur les drones dans les pays où la législation est plus tolérante. Le géant du e-commerce emporterait avec lui ses investissements et les emplois qu'il avait prévu de créer.

Nous en parlions il y a quelques semaines dans un articles, amazon décide de bouger dans son projet.
Le vice-président des relations publiques d'Amazon, Paul Misener, en a marre d'attendre. Dans une lettre à la Fédération Américaine de l'Aviation (FAA), il affirme que le groupe devra délocaliser davantage ses recherches sur la livraison par drone en dehors des Etats-Unis. Car le géant de l'e-commerce n'a pas l'autorisation de tester ses appareils sur le sol américain.

Amazon Prime Air

« Sans approbation de nos tests aux Etats-Unis, nous serons contraints de déplacer encore plus nos activités de recherche et développement sur la livraison par drones à l'étranger », écrit Paul Misener dans le Wall Street Journal. Amazon teste actuellement ses appareils en Inde, ainsi qu'au Royaume-Uni.

Si la FAA n'agit pas rapidement, le service de livraison par drones risque d'être retardé au Etats-Unis par rapport aux autres pays, indique le vice-président. Néanmoins, ce dernier précise que le projet inclut la création d'emplois et des investissements qui passeront également sous le nez des Etats-Unis.

Amazon a demandé l'autorisation de tester ses drones dans plusieurs zones du pays au mois de juillet, mais n'a obtenu l'autorisation de le faire que dans l'Etat de Washington. Le géant du e-commerce attend toujours de pouvoir essayer ses appareils dans la zone de Seattle, notamment. Ce qui explique pourquoi il presse le régulateur dans ce document, qu'il a également transmis aux médias. Il ne s'agit que d'une menace, mais Amazon pourrait être tenté d'aller voir ailleurs.

Source : http://pro.clubic.com/entreprises/amazon/actualite-743961-amazon-menace-usa-drones.html